Divergent 1 – Veronica Roth


Titre :
Divergent

Titre VO : Divergent
Auteur : Veronica Roth
Traducteur : Anne Delcourt
Genre : Dystopie
Tome : Premier tome (tome 2 à paraître à l’automne 2012)
Edition : Blast
Parution : Octobre 2011
Pages : 436
Prix : 15,90€
ISBN : 978-2-09-253230-0
***
***
Note : 11,5/20

  • La couverture : 1,5/4
  • L’histoire : 2/4
  • Les personnages : 2/4
  • Les lieux : ¾
  • Le style : ¾
  • Auteur : Veronica Roth a 22 ans lorsqu’elle publie Divergent. C’est son premier roman, qu’elle a écrit pendant ses études à Norhtwestern University. Alors étudiante en écriture créative, elle préférait souvent se plonger dans les aventures de Tris plutôt que de faire ses devoirs. Elle est aujourd’hui écrivain et vit à Chicago.

    Résumé : Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. A 16 ans, elle doit choisir sa nouvelle appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitudes n’est pas concluant. Elle est divergente. Elle est en danger de mort.
    Pourquoi ce livre ? Parce que le trouver d’occasion était inespéré, alors j’ai sauté dessus dès que je l’ai vu.

    Lu en : Juin 2012

    Chronique :

    La couverture était tellement jolie en VO, c’est un gâchis monumental d’avoir rajouté la silhouette d’une fille derrière les flammes. La couverture reste agréable, mais je suis trop déçue quand je la compare à la VO, alors je n’arrive pas à lui accorder la moyenne. Et je me demande ce qu’ils vont faire pour le tome 2 (qui a une couverture VO encore plus sublime que la première), s’ils vont rajouter encore un personnage pour aller dans la continuité du tome 1, ou garder la jolie VO telle qu’elle est ? A voir.

    Concernant l’histoire, j’ai apprécié le concept et le fait que les factions soient basées sur des traits de caractères propres à la personne. J’ai aussi beaucoup aimé le fait que les adolescents puissent choisir de changer de faction.
    J’ai adoré l’initiation des Audacieux (même si ça devenait trop répétitif sur la fin) parce que c’est la seule chose que je n’avais pas vu venir des pages à l’avance dans le livre. J’ai beaucoup aimé la façon de penser des Audacieux, leur intrépidité.
    La fin de l’histoire me donne envie de connaître la suite, mais j’ai vraiment accroché seulement vers les 60 dernières pages du roman, et je trouve ça trop peu. Je pense que le problème vient essentiellement de moi, j’en attendais beaucoup trop de ce roman.

    Je ne supporte pas le personnage de Tris, et il n’y a aucune raison particulière à ça. Objectivement, c’est une bonne héroïne : une adolescente banale à qui il arrive un événement anormal et qui décide de faire face et de se battre pour s’en sortir. Sauf que ça ne passe pas avec moi, je n’y peux rien, je ne la supporte pas. Et pourtant, j’ai essayé, vraiment.
    Quatre avait un très (très) bon potentiel de départ en tant qu’instructeur mystérieux, mais j’ai vu toutes les grosses révélations le concernant des pages à l’avance. J’étais à la fois heureuse d’avoir trouvée et ennuyée de viser juste à chaque fois. Je me demande malgré tout quel sera comportement dans le second tome …
    Le personnage qui m’a le plus surprise est la mère de Tris. Je n’attendais rien d’elle à la base, et au final elle m’a soufflée.

    J’ai a-do-ré la résidence des Audacieux. Si je devais retenir une seule chose de ce roman, ça serait celle là. Je m’y voyais, et j’avais vraiment envie de me balader dans la fosse moi aussi. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas spoiler, mais j’ai vraiment aimé l’ambiance du lieux, et le contraste avec la faction des Altruiste d’où vient Tris.

    Le style de l’auteur était fluide, facile à lire mais je m’attendais à beaucoup plus de rythme et d’action. En lisant la quatrième de couverture, je pensais avoir un livre qui parlerait de la divergence tout du long alors qu’au final, j’ai eu l’impression que ce n’était qu’un détail jusqu’à la toute fin où cette particularité devient « utile » dans le roman.

    Bilan : Déçue par ce livre, mais c’est plus de ma faute que celle du bouquin. Peut être que je n’ai pas choisis le bon moment pour le lire, ou peut être que j’aurais du prendre un autre livre (que j’étais plus sûre d’aimer) pour suivre du Bottero (et pour suivre un coup de cœur en général). J’ai beaucoup soupiré ou levé les yeux au ciel pendant le livre, mais la fin m’a quand même vraiment donné envie de connaître la suite. Je pense que j’achèterais le tome 2 mais j’attendrais de le trouver en occasion.
    En me relisant, je me rends compte que je suis très critique envers ce livre alors que j’ai passé un bon moment malgré tout, mais je n’arrive pas à tourner mes commentaires autrement. J’espère que ma chronique ne paraitra pas trop dure …

    Extraits :

    « Ma première impulsion est de te pousser à bout jusqu’à ce que ça casse, pour voir jusqu’où tu peux aller » (page 280)

    Rendez-vous sur Hellocoton !